Chère toutes, chers tous,
Une fois n’est pas coutume, ce billet va être personnel.
Je me propose, cette semaine, de vous partager quelques considérations (chiffrées, on ne se refait pas) sur le premier semestre d’activité de note département d’expertise financière.
Mi-septembre 2020, nous lancions, en effet, cette nouvelle activité spécifiquement dédiée à l’analyse économique et financière de contentieux, avec comme points distinctifs :
l’approche centrée sur la pédagogie de nos expertises en lien avec notre volonté de démontrer l’ensemble de nos conclusions, en proposant des rapports structurés points par points, inspiré des meilleurs pratiques d’arbitrage internationales des meilleurs experts;
la démocratisation de la pratique de l’expertise via des évolutions en matière d’offre de financement et de modèles d’honoraires.
l’intégration de souches technologiques (i.e. big data, data lake) dans notre pratique afin de but de traiter des dossiers demandant de plus en plus des capacités en l’exploitation et en récolte de données (e.g. arbitrage et litiges concurrence) ;
Nous pensions bien que cette nouvelle approche serait appréciée ; elle le fut au-delà de nos espérances.
Concernant l’activité d’Æque Principaliter
Depuis, nous avons rencontré des dizaines d’acteurs de cet écosystème ; principalement des avocats bien entendu, mais aussi des entrepreneurs, des directeurs juridiques, des tiers financeurs, de fonds d’investissement, des legaltechs, et des confrères évaluateurs.
Nous avons d’ailleurs croisé certains de ces acteurs sur les 11 dossiers que nous avons traité durant ce premier semestre (en collaboration avec 6 cabinets d’avocats différents).
Eu égard à leur taux d’acceptation de 80%, nos devis (réalisés sous formes de mini-rapport d’une vingtaine de pages) ont beaucoup plu. Nous avons d’ailleurs remportés 66% de nos mises en concurrence envers des confrères des plus aguerris.
Nous sommes également ravi du type de missions qui nous ont été confiées. D’un enjeu variant de 7,5 millions d’euros à 400 million d’euros, ces affaires concernent essentiellement des questions de concurrence (notamment des abus de position dominante portant sur des marchés digitaux), mais aussi de gouvernance.
La plupart de ces dossiers comportent une dimension internationale.
Bien entendu, ces satisfactions sont émaillées de toutes les erreurs, turpitudes et contretemps que traversent tout jeune entrepreneur (tout particulièrement en de temps incertains).
Jusqu’à présent, le pari est réussi, surtout compte tenu d’un marché particulièrement sensible à l’expérience et aux titres des acteurs (très logiquement s’agissant d’une activité d’expertise).
Nous avons toutefois constaté avec bonheur que, pour citer Catulle, la victoire aime l’effort.
Notre exigence de la pédagogie et notre souci du détail ont été remarqués.
Reste à transformer l’essai ; ce qui passera notamment par des renforcements au sein de nos équipes sur cette activité au cours du second semestre 2021.
Concernant la newsletter
Disons également un mot de cette newsletter, qui vous intéresse au premier chef.
A partir de novembre 2020, nous avons décidé de communiquer sur l’actualité économique du droit, ainsi que sur nos bonnes pratiques, chaque semaines.
Depuis, nous avons publié 22 billets, repris pour certain, de publications dans la presse professionnelle.
Nous vous remercions d’être chaque, semaine, plus de 1500 à nous lire.
Vous avez toutefois affiché une nette préférence sur les sujets de concurrence (nous sommes sur une moyenne de 2000 lectures sur ces thèmes) et avez préféré l’article « comment faire financier un contentieux ? » qui a culmine à 2340 lectures.
Nous nous proposons, du reste, de traiter dans les prochaine semaines, les sujets d’articles que vous nous laisserez en commentaires.
Conclusions
Je vous redonne rendez-vous dans six mois pour une analyse de notre second semestre d’activité et des évolutions à venir.
Nous ne manquerons pas de vous faire un retour sur nos premières passes d’armes en procès au sein des affaires sur lesquelles nous travaillé le semestre écoulé, et, espérons, sur un retour à la normale après un an de crise sanitaire.
Nous avançons confiants : ne dit-on pas que nul vainqueur ne croit au hasard ?
Nous nous retrouvons dès vendredi prochain pour de nouveaux regards économiques sur l’actualité du droit.
Bien à vous,
Arnaud Cluzel
Associé - Æque Principaliter - [Vcard]
État des lieux après six mois d'activité
Hello Arnaud. Merci pour ce partage. As-tu remarqué des retombées pour ta news sur ton activité ?